Communiqués de presse en français

Malgré les difficultés du secteur bancaire, les économistes allemands soutiennent la nouvelle hausse des taux d’intérêt annoncée par la Banque centrale européenne (BCE). C’est ce qui ressort du récent panel d’économistes organisé fin mars par l’Institut ifo avec le journal allemand FAZ. Sur les 132 professeur(e)s d’économie qui ont participé à l’enquête, 67 % se prononcent en faveur de nouvelles hausses des taux d’intérêt, 21 % pour le maintien des taux actuels et seulement 3 % pour une baisse des taux. Dans le même temps, ils exigent un renforcement des fonds propres des banques européennes afin de couvrir les risques. 72 % sont favorables à sa mise en place une fois que les turbulences actuelles seront surmontées. Une majorité encore plus forte (76 %) affirme être pour l’introduction de fonds propres appliqués aux obligations d’État. « Les experts sont quelque peu inquiets, mais ils n’anticipent pas une crise financière sérieuse », explique Niklas Potrafke, chercheur à l’Institut ifo. 

Les entreprises allemandes ont meilleur moral, comme le montre la progression de l'indice ifo du climat des affaires, de 91,1 points en février à 93,3 points en mars. C’est la cinquième hausse de cet indice d'un mois sur l'autre. Les attentes des entreprises ont été le principal moteur de cette embellie, confirmée également par un jugement favorable, bien que plus prudent, sur les affaires en cours. La conjoncture allemande est en voie de stabilisation, malgré des turbulences sur certaines banques internationales.

La fusion de petits bureaux de police a eu pour conséquence une augmentation de la criminalité dans les territoires concernés du Land de Bade-Wurtemberg, indique une étude réalisée conjointement par l'Institut ifo, d'EconPol Europe et l'Institut de recherche économique de Halle. La fermeture de postes de police a fait bondir de 18 % le nombre de vols de voitures et de 12 % celui des cambriolages domestiques. 

L'institut ifo vient de confirmer ses prévisions conjoncturelles pour les années 2023 et 2024. Selon ses recherches, la performance économique se maintiendra cette année à peu près au niveau de l'année dernière (-0,1%). Souffrant de l'inflation élevée, l'économie allemande est en train de se contracter dans les secteurs liés à la consommation, tandis la conjoncture dans l'industrie s'avère favorable à la croissance. L’économie allemande devrait enregistrer une croissance nettement plus forte en 2024 avec 1,7 %.

Les exportateurs allemands se disent un peu moins confiants que le mois précédent. L'indice des prévisions a reculé de 4,1 points en janvier à 3,8 points en février. La faiblesse de la demande mondiale réduit les espoirs des exportateurs, notamment en Allemagne.

Le moral des chefs d’entreprise allemands progresse, passant de 90,1 points  en janvier à 91,1 points ce mois-ci. Portée par les attentes, cette embellie est assombrie par un certain pessimisme à l’égard de la situation actuelle. L'économie allemande réussit peu à peu à sortir de sa phase de ralentissement.

La dissolution de l’Union européenne entraînerait pour les États membres d’importantes pertes de bien-être. C’est ce qui ressort d’une étude menée par l’Institut ifo en collaboration avec EconPol Europe. Le produit intérieur brut (PIB) par habitant de la France (et de l’Italie) reculerait de 4,1 %. L’Allemagne enregistrerait une baisse de 5,2 %, tandis que les pertes représenteraient pour l’Autriche, les Pays-Bas et la Belgique, respectivement 7,8 %, 7,7 % et 10,2 %. Les grands perdants seraient les plus petites économies comme Malta (19,4 %), le Luxembourg (18,1 %) et l’Estonie (11,8 %). 

Le moral des exportateurs allemands s'est amélioré. L'indice ifo des prévisions en matière d'exportations est passé de +2,0 points en décembre à +4,3 points ce mois-ci. Les exportateurs allemands espèrent un nouvel élan en ce début d'année.

Le moral des entreprises allemandes s'est amélioré. L'indice ifo du climat des affaires s'est relevé, passant de 88,6 points en décembre à 90,2 points en janvier. Si cette embellie est due à un pessimisme moins marqué par rapport à l'avenir, les entreprises se sont par contre déclarées un peu moins satisfaites de la marche actuelle de leurs activités. L'économie allemande aborde la nouvelle année avec davantage de confiance.

Au cours des années 2020 à 2022, l’Allemagne a enregistré 180 000 décès de plus que les estimations usuelles. C'est ce qu'indiquent les chiffres de l’étude de surmortalité réalisée par l'Institut ifo. « Les personnes âgées étaient particulièrement exposées », constate Joachim Ragnitz, le directeur adjoint de l'établissement dresdois de l'institut. C'est ainsi que 116 000 décès supplémentaires ont été enregistrés dans la seule tranche des personnes âgées de 80 ans et plus, tandis que ce nombre a été de 51 000 personnes parmi les Allemands âgés de 60 à 79 ans. Particulièrement nombreuses, les personnes âgées de 30 à 59 ans n'ont été concernées quant à elles qu'à hauteur de 12 000 morts supplémentaires. Enfin, la surmortalité n'a été que de 900 cas parmi les jeunes Allemands de 0 à 29 ans.

Des économistes du monde entier tablent sur un recul progressif de l'inflation. C'est ce qui ressort de l'Economic Experts Survey, un sondage trimestriel réalisé par l'Institut ifo et l'Institut de politique économique suisse IWP. Le taux moyen annuel de l'inflation atteindra 7,1 % en 2023, avant de tomber à 5,8 % en 2024 et à 4,5 % en 2026. « En ce début d'année, les perspectives sont encourageantes dans la mesure où les experts annoncent un léger recul des taux d'inflation par rapport au dernier trimestre 2022 », constate Niklas Potrafke, chercheur de l'Institut ifo. « Mais les taux se maintiendront toutefois à un niveau très élevé ».

Le moral des exportateurs allemands s'est légèrement amélioré. Après 0,9 point au mois de novembre, les prévisions communiquées à l'Institut ifo en matière d'exportations ont donné ce mois-ci un résultat en progression, avec +1,6 point. À l'approche de la nouvelle année, l'industrie allemande se montre prudemment optimiste en matière d'exportations.

Le moral des dirigeants d'entreprise allemands s'est considérablement amélioré, l'indice ifo du climat des affaires ayant progressé de 86,4 points (corrigé des variations saisonnières) en novembre à 88,6 points au mois de décembre. Après un indicateur en recul pendant six mois d'affilée, les entreprises ont jugé bien plus favorablement leur situation actuelle. Les attentes se sont elles aussi sensiblement améliorées. En cette période des fêtes, l'espoir est de retour dans l'économie allemande.

La récession de l'hiver sera plus clémente que prévu, indique une nouvelle étude prévisionnelle de l'Institut ifo. Selon cette publication, la performance économique de l'Allemagne ne diminuera que de 0,1 %. À l'automne 2022, les chercheurs avaient encore prédit une baisse de 0,3 %. L'Institut ifo a également révisé à la hausse ses prévisions concernant la performance économique allemande de l'année en cours. Elle sera de 1,8 % au lieu de 1,6 %. « Avec 0,4 %, la performance du troisième trimestre 2022, notamment, a nettement dépassé nos attentes. Le produit intérieur brut de l'Allemagne diminuera en effet pendant les deux trimestres de l'hiver 2022-2023, mais il repartira à la hausse au cours des trimestres suivants », a déclaré Timo Wollmershäuser, directeur des études conjoncturelles de l'Institut ifo. En 2024, l'économie allemande poursuivra sa croissance avec un taux de 1,6 %.

La flambée des prix de l'énergie et des intrants ne suffit pas pour expliquer l'ampleur de l'inflation en Allemagne. « Dans certains secteurs, des entreprises semblent avoir relevé leurs prix plutôt dans le but d'augmenter leurs bénéfices, notamment dans le commerce, l'agriculture et les BTP », a déclaré Joachim Ragnitz, directeur adjoint de l'établissement dresdois de l'Institut ifo. C'est ce que semblent indiquer les statistiques officielles sur la performance économique. S'appuyant sur ces données, l'Institut ifo a calculé les écarts entre création de valeur nominale et création de valeur corrigée de l'évolution des prix, afin d'identifier les augmentations de prix non motivées par le renchérissement des intrants.

Les consultants sont les plus nombreux à travailler depuis leur domicile en Al-lemagne, indiquent les enquêtes de l'Institut ifo. Dans le secteur du conseil aux entreprises, le pourcentage des salariés ayant travaillé depuis chez eux au moins partiellement s'est élevée à 72,5 % au mois de novembre, après 71,5 % en août. Le télétravail est aussi très répandu parmi les salariés des prestataires de services informatiques (71,7 %) et parmi ceux des agences de publicité et des sociétés d'études de marché (60,4 %). « Globalement, la part des salariés alle-mands travaillant depuis chez eux s'est stabilisée autour de 25 %. C'est égale-ment le niveau auquel il faudra désormais s'attendre sur le long terme », dé-clare Oliver Falck, directeur du Centre ifo de l'organisation industrielle et des technologies nouvelles.

Un groupe d'auteurs réuni par Clemens Fuest, président de l'Institut ifo, propose d'élargir autant que possible le dispositif des sources de production d’électricité en Allemagne. « Le développement des énergies renouvelables doit s'accélérer massivement, de même que la construction de centrales à gaz convertibles ultérieurement à l'hydrogène. Il serait judicieux d'arrêter les centrales nucléaires seulement lorsque d'autres centrales non émettrices de CO2 seront disponibles », estiment, dans la revue ifo Schnelldienst, M. Fuest, Hans-Werner Sinn, son prédécesseur à la présidence de l'Institut ifo, les dirigeants d'entreprise Christoph Theis et Roland Berger ainsi que Peter-Alexander Wacker, président du conseil d'administration de l'Institut ifo. 

Le moral des exportateurs allemands s'est amélioré. Après –4,6 points au mois d'octobre, les prévisions communiquées à l'Institut ifo en matière d'exportations ont donné ce mois-ci un résultat en progression, avec +0,4 point. Entre optimisme et pessimisme, les attentes se répartissent de façon plus ou moins égale. Les exportateurs allemands font état de faibles lueurs d'espoir.

Le moral des entreprises allemandes s'est amélioré. C'est ce qu'indique l'indice ifo du climat des affaires qui a progressé de 84,5 points en octobre à 86,3 points[1] au mois de novembre. Moins satisfaites de leurs activités en cours, elles sont clairement en train de relativiser leur pessimisme concernant les prochains mois. La récession attendue sera sans doute moins profonde que redouté par de nombreux observateurs.

Dans le secteur manufacturier allemand, bon nombre d'entreprises ont réussi à baisser leur consommation de gaz naturel en ne diminuant leur production que de façon marginale. Cela étant, les économies de gaz à venir s'annoncent plus difficiles. C'est ce qui ressort d'un sondage de l'Institut ifo. 59 % de ces entreprises utilisent du gaz naturel dans le cadre de leurs activités de production. Au cours des six derniers mois, 75 % d'entre elles ont pu ramener leur consommation de gaz naturel à un niveau plus faible sans restreindre leur production. « La part élevée des entreprises ayant réussi dans cet effort est bien sûr une très bonne nouvelle, mais n'oublions pas les écarts significatifs entre les filières », souligne Karen Pittel, directrice du Centre ifo de l'énergie, du climat et des ressources. « Qui plus est, la marge de manœuvre disponible pour de nouvelles économies de gaz naturel sans baisse de production semble épuisée ».