Communiqués de presse en français

Les économistes allemands sont divisés quant au projet de l’UE qui consiste à imposer des droits de douane sur les voitures importées de Chine. Ainsi, parmi le panel d’économistes d’ifo Institut, 33 % estiment que les droits compensateurs prévus par l’UE sont parfaitement adaptés pour contrer les subventions du gouvernement chinois. Le sondage révèle par ailleurs que 11 % souhaitent l’application de droits de douane plus faibles tandis que 6 % estiment qu’ils devraient au contraire être plus élevés. À l’inverse, 33 % des experts considèrent qu’il ne serait pas opportun d’imposer de droits compensatoires et invoquent avant tout le risque d’une guerre commerciale imminente. 

Le moral des exportateurs allemands s’est légèrement dégradé. L’indice ifo des prévisions en matière d’exportations a chuté, passant de + 0,2 point en mai à – 1,0 point en juin. « Actuellement, aucune tendance claire ne se dégage, mais il y a encore du potentiel à exploiter au niveau des exportations », indique Klaus Wohlrabe, responsable des enquêtes de l’Institut ifo.

 Le moral des dirigeants d’entreprise allemands s’est dégradé. L’indice ifo du climat des affaires a
reculé de 89,3 points en mai à 88,6 points au mois de juin en raison d’une dégradation des attentes. L’évaluation de la
situation actuelle n’a en revanche pas évoluée. L’économie allemande a du mal à sortir de la stagnation.

La politique de soutien de l’UE aux régions les plus pauvres manque d’objectifs clairement définis et de normes uniformes pour évaluer les programmes. En effet, les évaluations sont commandées par des autorités de gestion nationales ou régionales qui ont tout intérêt à prouver le succès de leurs programmes, réduisant in fine la crédibilité du suivi. Telles sont les conclusions d’une équipe de chercheurs de l’Institut ifo et du Centre pour la recherche européenne en économie ZEW de Mannheim, qui se sont basé sur les données de la Cohesion Open Data Platform qui recense plus de 2 500 évaluations des États membres. Les chercheurs recommandent la mise en place d’un organe consultatif européen afin d’évaluer les politiques de soutien.

Le Championnat d’Europe de football 2024 devrait rapporter à l’Allemagne un milliard d’euros supplémentaire grâce aux touristes étrangers, soit environ 0,1 % de la performance économique du pays au deuxième trimestre de l’année. C’est ce qui ressort des dernières prévisions économiques de l’Institut ifo, qui seront publiées la semaine prochaine. « L’effet serait toutefois de courte durée, de sorte que les exportations de services dues aux touristes rentrant chez eux devraient à nouveau baisser au troisième trimestre après la fin de l’événement et rester en fin de compte au même niveau », explique Gerome Wolf, cher-cheur à l’Institut ifo.

Selon le président de l’ifo, Clemens Fuest, les succès électoraux de l’extrême-droite dans l’UE peuvent saper l’action commune en matière de défense, de politique migratoire ou de politique commerciale. « En la matière, l’Europe ne peut réussir que s’il y a une volonté de mettre de temps en temps les intérêts nationaux de côté et de coopérer. Ceci dit, l’UE n’a eu jusqu’à présent que des succès très limités dans ces domaines », a-t-il déclaré mardi à Dresde. Au sein de la zone euro, les conflits liés à la politique d’endettement pourraient s’intensifier, l’endettement très élevé de la France et de l’Italie étant source de conflits potentiels. La réaction des marchés des capitaux – augmentation des écarts de taux d’intérêt entre l’Allemagne d’une part et la France et l’Italie d’autre part – montre que les investisseurs perçoivent ce risque.

Le moral des entrepreneurs allemands s’est à peine amélioré lors des Coupes du monde et des Championnats d’Europe de football.  « Lors de la Coupe du monde 2006 en Allemagne, les enquêtes conjoncturelles de l’institut ifo ont d’abord montré un certain optimisme. Au cours des 6 mois précédents, la proba-bilité de “meilleures affaires” dans les mois à venir a augmenté de 1,1 % », ex-plique Klaus Wohlrabe, responsable des enquêtes de l’institut ifo « Après la Coupe du monde, les entreprises ont effectivement estimé que leur situation s’était un peu améliorée, la probabilité qu’elle soit “bonne” ayant augmenté de 1,1 %. Mais pendant et après la Coupe du monde, il n’y a plus eu aucun effet sur les attentes », ajoute-t-il. « Nous pensons qu’il en sera de même pour l’Euro. »

Dans le secteur automobile allemande, le climat des affaires s’est dégradé au mois de mai. L’indicateur est passé de -2,4* en avril à -8,6 points. C’est ce que révèlent les enquêtes conjoncturelles réalisées par l’Institut ifo. « Dans le cadre du conflit commercial sur les voitures électriques avec les États-Unis ou l’Europe, une réplique de la Chine pourrait avoir un impact sensible sur l’activité des constructeurs automobiles allemands », explique Oliver Falck, directeur du Centre ifo pour l’économie industrielle et les nouvelles technologies.

Dans le secteur automobile allemande, le climat des affaires s’est dégradé au mois de mai. L’indicateur est passé de -2,4* en avril à -8,6 points. C’est ce que révèlent les enquêtes conjoncturelles réalisées par l’Institut ifo. « Dans le cadre du conflit commercial sur les voitures électriques avec les États-Unis ou l’Europe, une réplique de la Chine pourrait avoir un impact sensible sur l’activité des constructeurs automobiles allemands », explique Oliver Falck, directeur du Centre ifo pour l’économie industrielle et les nouvelles technologies.

Le moral des exportateurs allemands s’est amélioré. Les prévisions communiquées à l’Institut ifo en matière d’exportations ont progressé, passant de – 1,5 point en avril à + 0,3 point en mai. « Les réponses positives et négatives s’équilibrent presque parfaitement », indique Klaus Wohlrabe, directeur des enquêtes de l’Institut ifo. « Dans l’ensemble, la dynamique des exportations reste cependant poussive. »

Les professeurs d’économie attribuent à l’Allemagne une note de seulement 3,4 (sur une échelle de 1 à 6, 1 étant la meilleure note) dans une étude comparant les différentes économies du monde. C’est ce qui ressort du dernier panel d’économistes de l’Institut ifo. 38 % des personnes interrogées ont attribué la note 3, 20 % la note 2, 17 % la note 4 et 20% la note 5. « Ce mauvais résultat est inquiétant pour une nation industrielle comme l’Allemagne », estime Niklas Potrafke, directeur du Centre de recherches sur les finances publiques et l’économique politique de l’Institut ifo.

Le climat des affaires s’éclaircit de nouveau en avril dans le secteur automobile allemand. L'indicateur est passé de – 5,3* en mars à – 1,5 point en avril. C’est ce que révèlent les enquêtes conjoncturelles réalisées par l’Institut ifo. « Les constructeurs automobiles allemands estiment que leur situation actuelle s’est légèrement améliorée et sont surtout nettement moins pessimistes qu’en mars concernant les perspectives du secteur », explique Anita Wölfl, chercheuse au Centre ifo de l’organisation industrielle et des technologies nouvelles.

Le moral des exportateurs allemands s’est légèrement dégradé. L’indice ifo des prévisions en matière d’exportations a chuté, passant de – 1,2 point en mars à – 2,0 points en avril. « Le climat est plutôt morose », constate Klaus Wohlrabe, directeur des enquêtes de l’Institut ifo. « Les exportations manquent actuellement de dynamisme. Les perspectives de croissance largement positives de l’économie mondiale ne se reflètent pas encore dans des prises de commandes supplémentaires. »

Le moral des dirigeants d’entreprise allemands s’est amélioré. En avril, l’indice ifo du climat des affaires est passé à 89,4 points, contre 87,9 points[1] au mois de mars. Il s’agit de la troisième amélioration consécutive. Les entreprises se déclarent plus satisfaites de la marche de leurs activités et se montrent plus optimistes pour l’avenir. La conjoncture se stabilise, notamment grâce au secteur des services.

Les économistes du monde entier anticipent une baisse des taux d’inflation dans les prochaines années. C’est ce qui ressort de l’Economic Experts Survey (EES), un sondage trimestriel réalisé par l’Institut ifo et l’Institut de politique économique suisse IWP. D’après cette enquête, le taux d’inflation mondial devrait atteindre 4,6 % en 2024, avant de retomber à 4,4 % en 2025 et à 4,0 % en 2027. Cette année, l’inflation devrait être de 3,1 % en Allemagne, de 4,2 % en Autriche et de 1,8 % en Suisse. « Les prévisions pour 2024 en matière d’inflation ont de nouveau baissé par rapport au trimestre pré-cédent », constate Niklas Potrafke, chercheur de l’Institut Ifo. « Les experts anti-cipent cependant à l’échelle mondiale des taux d’inflation assez élevés à moyen terme, supérieurs aux objectifs des banques centrales. »

Un rapport rédigé par un groupe d'économistes français, allemands et italiens critique la politique d'innovation de l'UE et l'orientation des dépenses en matière de recherche et de développement en Europe et appelle à des changements. « L'UE est en train de perdre la course à l'innovation, renonçant ainsi à son bien-être économique et à son influence réglementaire et géopolitique. Son absence totale dans le groupe des 20 premières entreprises technologiques et des 20 premières start-ups est de mauvais augure. Elle dépense trop peu en R&D et se concentre sur le mid-tech », déclare Jean Tirole, lauréat du prix Nobel et membre de la Toulouse School of Economics. Clemens Fuest, président de l'Ifo, ajoute : « Les investissements dans la recherche européenne se concentrent sur l'industrie automobile et les secteurs similaires, alors que l'Europe est de plus en plus à la traîne dans les secteurs de haute technologie en plein essor, comme l'économie numérique. Le continent est pris au piège de la technologie intermédiaire ».

L’attractivité économique actuelle de l’Allemagne pour ses entreprises nationales se situe seulement dans la moyenne européenne. C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par l’Institut ifo et l’Institut de politique économique suisse IWP auprès des économistes de plusieurs pays. Les experts nationaux interrogés évaluent l’attractivité économique de l’Allemagne à 61,3 points sur 100. L’Autriche obtient quant à elle 72,4 points, et la Suisse 72,6 points. « Ce résultat n’est pas brillant pour l’économie allemande. Dans ce pays, 78 % des personnes interrogées estiment notamment que l’Allemagne a perdu en attractivité au cours des dix dernières années. 48 % anticipent même une nouvelle dégradation au cours des dix prochaines années », explique Luisa Dörr, chercheuse à l’Institut ifo.

Les électeurs des partis populistes de droite s’expriment plus pour la destruction de l’État-providence que les autres électeurs afin de pouvoir faire face à la concurrence d’autres pays. C’est ce que révèle une en-quête menée auprès de 12 000 électeurs en Allemagne, en France, en Espagne et au Royaume-Uni. « Le spectre du populisme de droite conçoit l’État social comme un moyen de redistribution des ressources vers les immigrés », explique Marcel Thum, directeur de l’établissement ifo de Dresde.

Le moral des exportateurs allemands s'est considérablement amélioré. L’indice ifo des prévisions en matière d’exportations est passé de – 7,0 points en février à – 1,4 point en mars. « Le commerce mondial devrait repartir à la hausse au cours des prochains mois », déclare Klaus Wohlrabe, directeur des enquêtes conjoncturelles de l'Institut ifo. « Les exportateurs allemands espèrent pouvoir en profiter. »

Le moral des entreprises s'est nettement amélioré, comme le montre la progression de l'indice ifo du climat des affaires, de 85,7 points en février à 87,8 points[1] en mars. Les prévisions des entreprises s'avèrent beaucoup moins pessimistes. L'évaluation de la situation actuelle affiche elle aussi une amélioration. Une lueur d'espoir se profile à l’horizon pour l’économie allemande.